Les RL 2012

« Le jeu, une pratique culturelle d’utilité publique. Des mots pour le dire. »

25 au 28 janvier 2012, à Die (Drôme).

Le jeu n’est reconnu qu’à demi-mot. Souvent, non pour lui-même, mais au travers d’alliances mitoyennes : le jeu et l’action sociale, le jeu et l’éducation, les apprentissages, le jeu et la culture… Nous sommes constamment confronté·es dans nos relations avec les professionnel·les avec lesquel·les nous travaillons, le public, ou les institutionnels, au problème de la légitimité du jeu. Ces Rencontres ont eu pour objet d’élaborer collectivement la reconnaissance pleine du jeu (pour le jeu !) et de permettre à chacun·e d’affirmer au quotidien sa légitimité.

Cinq autres thématiques étaient également abordées :

  • Jeux d’enfants, interrogations d’adultes
  • Le joueur sur le divan. Qu’est-ce qui se passe quand on joue ?
  • Les animations jeux dans des cadres spécifiques
  • Le jeu vidéo
  • La diversité des pratiques

135 personnes ont participé à ces 3èmes Rencontres Ludiques.


Les ateliers des RL 2012

Le thème principal : la construction de la reconnaissance du jeu

En France, le jeu n’est reconnu qu’à demi-mot. Souvent, non pour lui-même, mais au travers d’alliances mitoyennes : le jeu et l’action sociale, le jeu et l’éducation, les apprentissages, le jeu et la culture… Nous sommes constamment confronté.e.s dans nos relations avec les professionnel.le.s avec lesquel.le.s nous travaillons, le public, ou les institutionnels, au problème de la légitimité du jeu. Ces Rencontres ont eu pour objet d’élaborer collectivement la reconnaissance pleine du jeu (pour le jeu !) et de permettre à chacun.e d’affirmer au quotidien sa légitimité.

Ce thème a été développé notamment à partir d’un travail sur le langage : pour parler du jeu, quels sont les mots, quels sont nos mots ? « Le jeu, une pratique culturelle d’utilité publique. Des mots pour le dire ».

  • Parlez-vous le ludique ? télécharger le compte-rendu
  • Laisser les enfants jouer, ce n’est pas rien (faire) ! Comment défendre et valoriser nos pratiques  télécharger le compte-rendu
  • Les missions d’un équipement culturel dédié au jeu télécharger le compte-rendu
  • La programmation culturelle et la mise en avant des auteurs et autrices de jeux.
  • La fête du jeu et les festivals de jeux font-ils avancer la reconnaissance du jeu ?
  • Quelles actions collectives et individuelles pour mettre en avant la légitimité du jeu ?

Jeux d’enfants, interrogations d’adultes

Des ateliers où l’on parle du jeu en famille, des jeux et jouets de l’enfance et de la petite enfance, de la parentalité autour du jeu.

Le joueur sur le divan. Qu’est-ce qui se passe quand on joue ?

Des ateliers où nous avons exploré ce qui se passe dans le jeu et avons fait la part des choses entre ce qui est réellement dû à l’activité, à notre façon de la proposer, aux joueurs.

La diversité des pratiques ludiques

Les animations jeux dans des cadres spécifiques

Des ateliers d’échanges de pratique sur les animations dans des cadres spécifiques.

Le jeu vidéo

Des ateliers pour aller plus loin dans cette pratique de jeu peu répandue dans nos structures.


Les plénières

La table ronde d’introduction : « Quels mots pour parler du jeu ? »

À travers un travail d’analyse de discours — comment parle-t-on du jeu dans les structures spécialisées du jeu, chez les institutionnels, dans les médias, au sein de la société civile… ? — , 3 personnes ressources dressent un état des lieux de la reconnaissance du jeu en France. Une base de réflexions sur les mots pour parler du jeu ou affirmer sa légitimité.

Parle-t-on du jeu libre ? et comment, par Jean-Pierre Sautot
Les mots du jeu dans la presse quotidienne régionale, par Audrey Arnoult
Le management de l’Education populaire ? le discours politique et associatif sur le jeu, par Basile Ducerf

Conférence : « Les jeux vidéos. Et si on en parlait autrement ? »

avec Laurent TREMEL, sociologue des jeux vidéos.

Laurent TREMEL dresse un état des lieux critique de la place du jeu vidéo dans notre société. Avec lui, nous nous interrogeons sur les liens entre l’émergence de cette pratique et le contexte social. Que penser des discours sur les risques de dérives, de violences et d’addiction autour des jeux vidéos ? L’omniprésence des jeux vidéos dans notre société en fait-elle des jeux à part ? Les mécanismes qui y sont à l’oeuvre sont-ils représentatifs d’une mutation de l’activité ludique ?

Plénière finale : « Une construction collective de la reconnaissance du jeu »

Devenus leurs propres « experts », les participant.e.s parlent avec leurs mots de la légitimité du jeu. Elles et ils rendent compte de leurs réflexions après ces 4 jours, des actions qu’ils et elles vont mettre en place pour faire avancer la reconnaissance du jeu, de leurs nouvelles utopies. Un temps fort idéologiquement et humainement.

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